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  • Photo du rédacteurParlons.anges

Némésis

Déjà un moment sans écrire, sans vous écrire, sans écrire à Alma, sans écrire au cosmos, au soleil, à la lune, à vivre au rythme effréné du bonheur délicatement intense de la paternité.

A toi, à lui : Achille - Némésis de sa soeur des étoiles, petit garçon à la peau si blanche et au sourire si doux.


L'arc-en-cieux. Il a le sourire éclatant de sa mère et le regard perçant de son père. Il a les nuits courtes, si courtes, et les bonheurs si grands, que rien, plus jamais rien, n'aura plus jamais d'importance que de le rendre heureux, car il nous rend heureux.


Les bonheurs simples. Un rire, mille rires, les pleurs la nuit d'une dentition qui pousse, les biberons trop tardifs, les rôts qui ne viennent pas, les pieds que l'on commence à attraper, les inquiétudes des premières fièvres, la poussette que l'on apprend à plier. Les bonheurs simples. Rien d'autres. Etre humain. Tellement humain, un petit d'homme dans les bras, pareil à un Sapiens s'agripant à son père.


Et puis, malgré tout, les larmes sèches. Les miennes. Des larmes qui ne coulent pas et qui ne couleront plus, taries par la chaleur de notre renaissance. Et sa mère, la mère d'Alma, qui tenta de nouveau de se défenestrer il y a quatre semaines. La culpabilité. La douleur. La tristesse. Le retour en arrière. La compassion, et l'impuissance pour ceux qu'on ne consolera jamais.


Et la dissociation, comme une dissociation, comme une chanson lourde qu'on ne pourra plus chanter. Qu'il est lourd le chemin du bonheur, de l'espoir retrouvé.


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